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Une initiative deBruxelles Environnement

Encodez vos observations d'espèces sauvages

Contribuez à la connaissance de la nature bruxelloise en encodant vos observations d’espèces sauvages. C’est facile, rapide et cela permet aux gestionnaires de la nature de disposer de nombreuses données apportant une meilleure connaissance de la biodiversité.

Contribuez à la connaissance de la biodiversité grâce aux sciences participatives

Les sciences participatives constituent aujourd’hui un apport incontournable au développement des connaissances sur les espèces sauvages, qu’il s’agisse de la faune, de la flore, de la fonge… Chacun peut contribuer à cette connaissance, par des encodages réguliers ou en participant à des actions ponctuelles.

Infos techniques

Public cible Particuliers - Professionnels
Saison Automne - Hiver - Printemps - Été
Type d'action Diagnostiquer - S'engager
Espace concerné Espace public - Espace vert - Jardin - Natura 2000 - Voirie - Eau - Cour de récré - Bâtiment - Balcon

Rejoignez le mouvement

Pourquoi encoder vos observations ?

  • Pour améliorer les connaissances sur la biodiversité. Les sciences participatives associent souvent des professionnels de la recherche ou de la nature et des citoyens, des associations. Les données permettent par exemple de contribuer à des rapports sur l’état de la nature, à détecter la présence d’espèces sur des sites soumis à enquête publique pour des constructions, installation d’éoliennes, peuvent servir à la recherche, etc.
  • Pour sensibiliser et éduquer en impliquant les participants dans des actions collectives de terrain.

Qui peut encoder des observations ?

Toute le monde, qu’on soit débutant ou confirmé. L’objectif des plateformes de sciences participatives est de permettre à tout le monde, moyennant la création d’un compte, d’encoder des données. L’utilisation des plateformes est assez facile et si vous n’êtes pas sûr de vos identifications, il suffit de cocher la case « incertain » pour qu’un.e expert.e vérifie celles-ci (voir ci-dessous).

Quelles observations encoder ?

Pas seulement les espèces rares. Toute donnée est pertinente et l'encodage des seules raretés donne une image fausse de la réalité de la diversité des espèces en un lieu donné.

Les sciences participatives sont des dispositifs par lesquels la société civile contribue à la recherche scientifique. Elles sont devenues très populaires depuis quelques années et le nombre de données encodées sur les plateformes dédiées aux sciences participatives ne font que croître d’année en année.

En Belgique, les sites Internet www.waarnemingen.be et sa version francophone www.observations.be ont été développés en 2008 à l’initiative de Natuurpunt, de Stichting Natuurinformatie et de Aves-Natagora.  Il s’agit de portails où chacun peut encoder ses propres observations, et consulter toutes les autres observations.

Où et quand encoder ?

Partout ! Les données d'observation sont pertinentes quel que soit l'endroit, qu’il s’agisse d’une réserve naturelle ou de quartiers très minéralisés. Diversité des milieux signifie aussi diversité des espèces. Si on n'encode que les espèces observées dans des milieux très naturels, cela donne une image tronquée de la réalité de la nature, surtout en ville.

De même, il est aussi important d’encoder ce que l’on voit en hiver que pendant la bonne saison. Parmi les oiseaux, certaines espèces ne sont visibles qu’en hiver, période où elles descendent du nord pour trouver des conditions de vie plus clémentes chez nous pendant quelques mois.


Bien observer pour bien encoder

Pour qu’une observation soit utile, il est important d’indiquer correctement la date et l’heure de l’observation ainsi que sa localisation. Si vous utilisez l’application mobile sur votre smartphone, le système ajoutera directement ces informations au moment de l’encodage sur le terrain (veillez pour cela à ce que le GPS de votre appareil soit activé). Il est donc important dans ce cas d’encoder au moment et à l’endroit où vous faites l’observation.

Sinon, prenez note de ces informations pour encoder plus tard sur le site web en prenant soin de bien indiquer le lieu de l’observation.

Si vous le pouvez, prenez le temps de bien observer l’espèce et ajoutez le plus de détails possibles : par exemple si vous pouvez distinguer entre mâle et femelle pour un animal, si vous pouvez préciser le stade de développement (par exemple : adulte, juvénile, poussin… pour un animal, germination, en fleur ou en fruit pour une plante…), donner une indication sur le comportement (par exemple : recherche de nourriture, comportement social, s’accouplant, en vol, nid occupé, chant ou cri…). Toutes ces informations peuvent être utiles aux personnes qui utiliserons ces données à des fins scientifiques.

Encodez vos propres observations en 3 étapes

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Interface du site web observations.be

Etape 1 : choisissez votre outil d’encodage

Vous pouvez encodez vos observations sur le site web observations.be ou via les applications pour smartphones associées: iObs (iOS) ou ObsMap (Android).

L’application Obsidentify (iOS & Android), est un outil de reconnaissance par intelligence artificielle. L’identification des espèces se fait sur base de photos. Une fois l’identification effectuée avec cette application, il est possible de l’envoyer directement sur le site observations.be si vous avez connecté l’application à votre compte d’observateur (voir ci-dessous).

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Interface de l'application mobile observations.be

Etape 2 : créez votre propre compte d’observateur

Il est nécessaire de créer un compte pour pouvoir encoder. Avantage : un dialogue peut s’instaurer via la plateforme pour les identifications incertaines et vos données d’observation peuvent vous servir de carnet de terrain. Vous pouvez notamment exporter vos propres données d’observations si vous souhaitez les conserver, ajouter des notes personnelles, etc.

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Etape 3 : promenez-vous et encodez vos observations

A vous de jouer !

© Natagora

Débutez avec les actions collectives annuelles

Chaque année, les associations naturalistes organisent des grands recensements : c’est le cas pour les oiseaux de jardins (en hiver) et les papillons (en été). 

C’est un bon moment pour s’initier à l’observation naturaliste et à l’encodage des données car des outils d’identification sont mis à disposition du public pour ces opérations, comme des guides visuels des principales espèces à observer, un interface simple pour l’encodage, des kits pédagogiques, etc.

Le saviez-vous ?

Bruxelles Environnement a confié à Natagora et Natuurpunt la réalisation du 3ème atlas floristique de la Région, un projet lancé en janvier 2024 et qui durera jusqu’en 2027. Le travail de terrain fera appel à la contribution de bénévoles botanistes pour la réalisation des inventaires qui se feront principalement en 2025 et 2026.

Des activités grand public comme des bioblitz, des balades de découverte de la flore… seront également organisées pendant toute la durée de ce grand projet.

Vous trouverez plus d’infos et le contact pour les bénévoles souhaitant participer aux inventaires sur le site de Natagora