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Une initiative deBruxelles Environnement

Ouette d'Egypte Alopochen aegypticus

Apprenez à reconnaitre cet oiseau exotique envahissant facilement reconnaissable par son plumage distinctif.

Caractéristiques principales

Nom latin Alopochen aegypticus
Famille Anatidae
Sous groupe Oiseaux aquatiques
Paysage Ville d'Eau • Ville Campagne • Ville Dense
Statut de protection Espèce exotique envahissante • Espèce exotique envahissante préoccupante pour l'Union Européenne
Espèce exotique envahissante préoccupante pour la Région bruxelloise (Annexe IV, Ord. Nature). Espèce exotique envahissante, préoccupante pour l'UE.
Origine Afrique
Taille 63 à 73 cm
Rareté, abondance Commune
Poids 1500 à 2250 g
Longévité 25

Observez, identifiez, découvrez

L'ouette d'Égypte est originaire d'Afrique subsaharienne, mais elle a été introduite dans d'autres régions du monde. Ces oiseaux sont souvent observés près des étangs, des lacs, des rivières et des zones humides où ils se nourrissent principalement de végétaux aquatiques.

Elle est présente assez largement dans la région bruxelloise, la plupart du temps en couple ou en petit groupe familial au bord des étangs, mais on peut l'observer à l'occasion dans des parcs sans étangs présentant de belles étendues de pelouse, comme le Parc de Bruxelles ou le Cinquantenaire. Elle se perche parfois sur des arbres ou des bâtiments.

Elle a un corps massif avec un cou relativement long. La tête est de couleur blanc crème avec une couronne et un collier brun foncé caractéristiques autour du cou. Un anneau brun chocolat entoure chaque œil. Le dos, les ailes et la queue sont de couleur brun-roux ou brun-gris. Les ailes sont larges et pointues, et la queue est arrondie. Les pattes et les pieds sont de couleur rose vif. Le bec est de couleur orange vif, relativement long et large.



Le saviez-vous ?

L’Ouette d’Egypte est un oiseau afrotropical qui s'est échappé ou a été délibérément relâché de parcs ornithologiques, zoos ou collections privées où il était détenu comme oiseau d'agrément. L'espèce niche dans la Région depuis 1984. Elle possède un taux de reproduction élevé et montre une prolifération importante. Dans son rapport final, le monitoring des oiseaux de la Région indique que la population d'ouette d'Egypte augmente chaque année en moyenne de 7.9 % et à augmenté de plus de 1000 % depuis 1992. 


Cycle biologique

La femelle pond généralement entre 5 et 11 œufs dans un nid de brindilles aménagé au sol ou dans une cavité. L'incubation des œufs dure entre 28 et 30 jours, assurée par la femelle, et parfois le mâle.

Les poussins sont nidifuges, ce qui signifie qu'ils sont capables de marcher, nager et se nourrir par eux-mêmes presque immédiatement après l'éclosion. Les parents s'occupent des poussins ; les jeunes n'acquièrent leur totale autonomie et ne sont capables de prendre leur envol qu'au bout de 10 semaines.

  • Visibilité : janvier à décembre
  • Reproduction : mars à avril
Visibilité : Janvier -
Reproduction : Mars - Mai

Place dans l’écosystème

Alimentation Herbivore
Spécialisation alimentation Généraliste
Régime herbivore essentiellement composé de pousses tendres, de graines, de tubercules ou de céréales
Lieu de reproduction Arbustes • Arbres • Au sol
Le nid est situé à terre dans les buissons, ou en hauteur dans une cavité d'arbre ou de bâtiment, mais jamais très éloigné de l'eau. L'ouette peut également investir un ancien nid de rapace ou de héron.
Biotope Cours d’eau • Etang • Mare • Zone humide • Pelouse
Autant que faire se peut, elle évite les régions très boisées. Ses endroits privilégiés sont les lacs et étangs d'eau douce et tous les types de rivières. Elle marque une nette préférence pour les prairies et les paysages de parc.

Cohabitez et évitez les nuisances

    L’ouette d’Égypte peut avoir divers impacts sur les milieux qu’elle occupe en nombre. 

    Sa présence prolongée dans des zones aquatiques stagnantes peut contribuer à l’eutrophisation par la défécation dans l’eau. 

    Par ailleurs, son piétinement, son comportement agressif, ainsi que l’encrassement des espaces fréquentés, peuvent être source de nuisances. Cette espèce est également considérée comme un vecteur potentiel de l’influenza (grippe) aviaire.

    Les interactions avec l’avifaune indigène restent peu documentées, mais des effets négatifs pourraient inclure la compétition liée à son agressivité en période de reproduction, le broutage et, dans certains cas, le vol de nids. 

  • Diversifiez les aménagements naturels accueillant pour la biodiversité et offrant des zones de nidification sécurisées pour les autres espèces d'oiseaux aquatiques.
  • Ne nourrissez pas les oiseaux aquatiques et évitez de laisser de la nourriture dehors à leur portée.
  • Ne relâchez en aucun cas des animaux dans la nature.
Oie d'Egypte avec ses petits © F.Didion, Bruxelles Environnement
Pour rappel

Ne relâchez jamais d’animaux exotiques dans la nature : c'est non seulement être préjudiciable à la biodiversité (compétition alimentaire ou pour les sites de nidification, prédation, transmission de maladies…), mais aussi aux animaux relâchés eux-mêmes qui pourraient ne pas y survivre (climat, disponibilité en nourriture, etc.).

Oie d'Egypte avec ses petits © F.Didion, Bruxelles Environnement

Obligations, interdictions... que dit la loi ?

Il est interdit de :

Il est obligatoire de :

  • Obtenir une dérogation de la Région pour détenir, sous des conditions strictes telles que le confinement, des espèces exotiques envahissantes préoccupantes pour l’Union Européenne dans un cadre scientifique ou pour des raisons d’intérêt public majeur.
  • Obtenir une dérogation de la Région pour transporter des espèces exotiques envahissantes préoccupantes pour l’Union Européenne dans le cadre de leur éradication.